1) Question sur corpus
Franz Kafka, Alexis de Tocqueville et Louis Ferdinand Céline décrivent dans leurs textes respectifs Amérika, ou Le disparu (publié en 1927), De la Démocratie en Amérique (1835-1840) et Voyage au bout de la nuit (1932) le changement de vie d’un ou plusieurs hommes. Nous allons nous demander en quoi ces trois textes manifestent l’avènement d’un homme nouveau.
Premièrement nous allons voir que l’homme nouveau peut être un changement positif vers une vie meilleure, mais nous verront que ce changement peut être contraint et mener à l’abandon des libertés

Dans les textes de Kafka et Tocqueville, on retrouve l’idée de l’espoir d’une meilleure vie. Dans Amérika, l’auteur nous suggère l’espoir au travers de phrase exclamatives tel que « Qui veut être artiste, qu’il se présente ! » ; « En route pour Clayton! » ; « Qui songe à son avenir est fait pour nous rejoindre ! » qui reflètent la joie. La répétions du groupe nominal « Tout le monde est le bienvenue » montre la tentation du personnage qui souhaite oublier son passé, mais aussi son hésitation quant au risque à aller vers l’inconnu.
Dans De la Démocratie en Amérique, les « hardis aventuriers » prennent également le risque de se précipiter vers l’inconnu. L’auteur nous fait ressentir cette hâte à travers l’emploi fréquent du passé simple « Ce fut comme une nouvelle découverte de l’Amérique » ; « on vit alors des sociétés inconnues sortir tout a coup du désert.» qui montre la soudaineté et la ruée vers une nouvelle vie. A travers les phrases « Les habitants sont arrivés d’hier sur le sol qu’ils occupent » et « ...chacun ignore l’histoire de son plus proche voisin. » on retrouve comme chez Kafka la possibilité d’oublier le passé et de repartir à zéro.
Ces deux textes nous transmettent le sentiment que les personnages on l’espoir de se construire une vie meilleure.

Dans le texte de Céline en revanche, l’espoir des textes précédents est remplacé par des contraintes et un abandon de la liberté.