DEVOIR DE FRAN AIS
Questions p. 242
1. Dans le poème, l’albatros évolue entre le terre et air : lorsqu’il est au sol (en l’occurrence sur le pont du navire), il est qualifié de maladroit, notamment à cause de ses « limites physiques », qui sont ses grandes ailes, renvoyant ainsi au manque de pouvoir et d’autonomie. Lorsqu’il vole, l’albatros est alors « prince des nuées », faisant référence au pouvoir, et, lorsque l’on associe ce titre à « roi de l’azur » plus tôt dans le poème, on peut tenter de faire un rapprochement avec la majesté, la volupté, la somptuosité, mais également la liberté si on étudie le fait qu’il règne en maître dans le ciel. Dans un premier temps dans le poème, l’albatros subi les railleries des hommes d’équipage sur le fait qu’il soit « handicapé » sur le sol, mais est ensuite adulé pour ses qualités de navigateur des cieux. On peut également remarquer que les environnements choisis dans ce poème n’ont pas été sélectionnés au hasard ; en effet, le ciel et la mer ont pour caractéristique commun d’avoir des horizons abstraits, larges et vastes, représentant la liberté.
2. Dans ce poème, plusieurs termes sont utilisés pour désigner l’albatros ; hormis le mot « oiseau », on peut citer « vaste », « indolent », « compagnon », « roi », « maladroit », « honteux », « voyageur », « gauche », « veule », « beau », « comique », « laid », « infirme », « prince ». On remarque que le nombre de termes péjoratifs est équivalent au nombre de termes élogieux. Ces termes se confrontent tout au long du poème.
3. Dans les vers 7 et 8, l'image donnée du corps de l'albatros est celle d’un corps lourd. Une comparaison est faite entre l’albatros et l’aviron. Rappelons-le, l’aviron est un long bateau effilé propulsé par des rames (appelées « avirons » ou « pelles ») ; la comparaison faite entre les ailes de l’albatros et