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objet du quotidien
On qualifierait un objet du quotidien comme un objet omniprésent dans nos vies et qu’on utiliserait tous les jours. En 1938, deux frères, les frères Bíro tous deux chimistes et d’origine hongroise, ont inventé un objet qui adhère malheureusement à mon quotidien. D’une forme anormalement allongée et composée de matériaux extrêmement polluant donc néfaste à l’environnement, le stylo bille est l’objet de ma répulsion.
C’est un objet à première vu anodin. Il est principalement constitué d’une matière chimique, le cristal de plastique, qui de sa couleur translucide déconcentre mon esprit. Il est pourvu d’une réserve interne d’encre visqueuse en plastique, salissante et à l’odeur désagréable qui es étalée lors du frottement sur un papier pendant l’écriture par une minuscule et insignifiante bille. La pointe de cet instrument de mauvais goût est d’une couleur des plus agaçantes. La couleur caramélisée de l’habitacle de la bille nous incite à consommer cette substance sucrée qui nous gâte les dents et nous pourrit l’organisme.
Principalement créée pour l’écriture soit sa fonction utilitaire, il est souvent mâchouillé en attendant la pause méridienne, utilisé comme instrument de musique qui nous casse les oreilles ou utilisé comme projectile pour embêter les personnes qui travaillent. Son goût de plastique imprègne notre organisme de produits chimiques néfaste.
Dans tous les cas, le stylo bille déroge sa fonction première. Cet objet de malheur côtoie mon quotidien. Il m’est imposé en classe du lundi au samedi pour les cours et les exercices ainsi que pour le travail effectué à la maison. Compte tenu de son utilisation, des douleurs aux poignets se font ressentir et mes ongles se voient rongés par ce banal* cristal de plastique.
Malgré tout, le stylo bille reste un moyen efficace de manifester son point de vue comme le font les écrivains. Il permet aussi d’archiver nos connaissances et par le plus doué d’entre nous de créer le