devoir
Prenons le romancier lorsqu’il se met véritablement à écrire, une fois ses recherches achevées. Quand il commence, il ne s'interrompt pas. Il ne doit pas s'interrompre : le début de l'écriture est le moment le plus difficile, avoue‑t‑il ; après, cela devient plus facile, et à la fin, même de plus en plus facile ; il « s'emballe », pour reprendre son expression... Un roman, c'est donc un plan, un schéma qu'il faut dérouler sans rupture, pour que la logique de la création tienne.
La décision de l'écriture s'appuie sur deux autres décisions : le départ pour Médan ; le choix d'un moment fixe dans la journée.
En général, le départ pour Médan, au printemps, coïncide avec le moment de ce démarrage de l'écriture. Cela n'est pas toujours le cas, bien sûr, mais les exemples sont suffisamment nombreux pour qu'on y voit une sorte de loi de la création – ou du moins un idéal que Zola s'efforce de réaliser chaque fois qu'il le peut. Ainsi Au Bonheur des Dames a été commencé à Médan le 28 mai 1882 (Zola s’est installé à la campagne quelques jours plus tôt) ; Germinal a été commencé à Médan le 2 avril 1884 (l’arrivée à Médan date du 28 mars) ; La Terre a été commencé à Médan vers le 10 juin 1885 (l’installation à Médan date du 11 mai) ; La Bête humaine a été commencé à Médan le 5 mai 1889 (l’arrivée à Médan date de la veille, du 4 mai) ; L'Argent a été commencé à Médan le 16 juin 1890 (l’installation à Médan date du 6 mai) ; La Débâcle a été commencé à Médan le 12 juillet 1891 (Zola se trouve à Médan depuis le début du mois de juin), etc.
Questions :
Zola s’intéresse t’il a la peinture ? Quels peintres fréquente t-il ? Chercher le titre du journal dans lequel E. Zola a publié un articleconcernant l’affaire Dreyfus. Décrivez la