Devoir
2) Le PIB : Valeur totale de tous les biens et services produits dans un pays donné au cours d’une année donnée
Le PIB ne mesure qu’approximativement la richesse produite :
Le PIB est sous-évalué : il ne prend en compte dans ses calculs ni le bénévolat, ni le travail au noir, ni le travail domestique
Le PIB est surévalué : le PIB comptabilise positivement les activités de « réparation » des dégâts causés par la croissance (dépollution, dépenses de santé)
Le PIB est une approche des flux de richesses et non du patrimoine de richesses :
Le PIB ne donne aucune indication sur la dégradation des richesses naturelles liée à la croissance économique
Le PIB ne donne aucune indication sur l’altération des ressources humaines et sociales liées à la poursuite de la croissance économique (stress, suicide, inégalités)
Pour utile qu’il soit dans l’appréhension des richesses économiques, le PIB apparaît donc comme un indicateur incomplet. Cantonné à la mesure de certains aspects de la richesse économique, il a joué et peut continuer à jouer un rôle non négligeable d’orientation des politiques économiques, comme l’ont prouvé les progrès économiques réalisés par les pays développés durant les « trente glorieuses » ; mais il semble urgent de contrebalancer son pouvoir incantateur en valorisant des indicateurs plus soucieux du bien-être individuel et social et de l’environnement.
3) L’utilisation du PIB : Le produit intérieur brut joue un rôle particulièrement important dans le fonctionnement de l'Union Européenne. En effet, le respect des critères destinés à limiter le déficit public et la dette publique, qui sont évalués par rapport au produit intérieur brut, s'impose aux pays et peut les amener à modifier leur politique économique. De plus, une partie importante des dépenses communes de l'Union Européenne est répartie entre les différents états membres sur la base du revenu