Devoir
Dans la période de l’Exposition Universelle à Paris du 1855, le peintre Gustave Courbet montre au public sa nouvelle définition de l’artiste; en s’appuyant aux modèles précédents, desquels il s’éloigne, il crée deux vrais et propres manifestes de celle qui sera une des plus importants courants du dix-neuvième siècle: le Réalisme.
Jusqu’à ce moment, les deux courants qui se sont imposées pendant le dix-neuvième siècle sont surtout le néoclassicisme et le romantisme. Gustave Courbet s’oppose surtout à la première courant et à l’imitation des modèles classiques. Il refuse aussi la définition de «L’art pour l’art», comme il écrit dans la brochure du pavillon du Réalisme de l’Exposition Universelle, mais il ne rejette pas l’étude des anciens et des modernes; au contraire, il retient que le savoir ne peut être que une fonte de pouvoir, duquel tous les mœurs, les idées, l'aspect de son époque peuvent être puisés selon sa propre appréciation. Donc, avec l’affirmation du Réalisme, l’étude des modèles contemporaines et anciens ne devient qu’un seul point de départ pour la représentation artistique; il faut aller aussi au-delà de ce savoir, qui s’impose comme base de la connaissance de l’artiste, pour faire sortir et créer sa vraie et propre expression artistique, le même but que Courbet veut rejoindre.
Pour cette raison, l’auteur de l’œuvre L’Atelier du Peintre s’exprime comme représentant du Réalisme, titre qui lui a été imposé « comme on a imposé aux hommes de 1830 le titre de romantiques » et qu’il ne rejette pas pour le fait que les titres « en aucun temps n'ont donné une idée juste de choses: s'il en était autrement les œuvres seraient superflues ». Dans son œuvre la plus importante, L’Atelier du Peintre, Courbet fait un manifeste de cette nouvelle courant: comme il dit dans une lettre au critique d’art "Champfleury", il veut représenter son époque, à travers ses mœurs, ses idées et ses plusieurs aspects,