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« Des contrastes et des inégalités »
Donner la vie est la chose la plus belle au monde ; « le premier cri » est un film qui en témoigne, il nous montre les différents accouchements à travers le monde. Nous allons surtout étudier le contraste entre l’accouchement en Inde et celui en France.
Accoucher en Inde :
En Inde, 78 000 femmes meurent chaque année en couches ou durant les suites de couches et seulement 25% des accouchements se font dans un établissement hospitalier. Cette mortalité s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord le nombre d’accouchements réalisés sans aucune assistance médicale, les mariages forcés et très jeune (accoucher avant l’âge de 15 ans multiplie par 5 les risques de mortalité) et enfin par la sous-alimentation et les grossesses successives dont sont victimes les femmes.
En ce qui concerne les rituels accompagnants les naissances, la jeune mère accouche de son premier enfant chez sa propre mère. Pour les enfants suivants, elle accouchera chez son mari, entourée de sa belle famille. Toutefois, les hommes sont mis à l’écart, l’accouchement est, en Inde, une affaire de femme.
En Inde il y a 61,3 décès pour 1000 enfants âgés de moins de cinq ans.
Les coutumes en Inde :
Dans ce pays, la femme ne doit pas montrer de signe de souffrance pendant l’accouchement. La future maman accouche allongée sur un pagne, ou en position accroupie, les cheveux détachés, sans bagues ni bracelets (seules les boucles d’oreilles et la boucle perçant la narine sont autorisés). Après l’accouchement, le cordon est parfois enterré à la verticale pour que Vishnou puisse l’attraper et tirer l’enfant vers le paradis. Dans d’autres communautés, il peut être séché et placé dans un petit sachet. La maman l’accroche autour du cou de l’enfant en guise d’amulette.
Et toujours pour éloigner le mauvais œil, du khôl noir est appliqué sous les yeux du nouveau-né.
Les oreilles et le nez des bébés (filles et garçons)