dialogie entre jean de la fontaine et Rousseau
La Fontaine : Bonjour, Monsieur Rousseau. Je me présente : je suis Jean de La Fontaine et je désirerais m’expliquer à propos des fables dont je suis l’auteur car d'après les rumeurs qui courent les rues vous n'êtes pas pour l'apprentissage de mes fables aux enfants.
Rousseau (d’un air joyeux et ébloui): C’est une si belle surprise et un si grand honneur pour ma part de vous recevoir que je ne saurais rien vous refuser. En effet, ce que vous me rapportez est juste. Entrer donc boire un café que nous puissions discuter des nos points de vue.
La Fontaine : J’ai pris connaissance de votre livre : Emile ou De l’éducation et souhaiterais vous montrer mon désaccord. Tout d’abord, vous parlez de l'éducation des enfants, vous dites que les fables les abusent et qu’elles leur inculquent de fausses vérités. Eh bien, sachez que je suis totalement contre cette façon de penser, en effet les enfants doivent continuer à s’instruire avec les fables, je m’efforce à simplifier ces fables essentiellement dans le but de conquérir un public plus large, tels les enfants via l'utilisation d'animaux qui parlent en guise de personnage pour la plus part de mes fables.
Rousseau : « Conquérir », voila le terme que j’aurais tendance à remplacer dans votre cas par « séduire par le mensonge » ou tant bien même « influencer », et c’est effectivement ce que font vos fables sur les enfants qui peuvent ne pas comprendre l’instruction réelle que l’on veut en tirer. Les enfants croient tout ce qu’ils apprennent, tout ce qu'on leur raconte ou bien lisent dans les livres, ils ont un esprit critique très faible. C’est l'époque de la naïveté et de l’insouciance, tout ce qu’ils pourraient apprendre, que ce soit vice ou bien, pourrait les guider tout au long de leur vie.
La Fontaine (d’un air déterminé) : Certes, vous parlez de vice et de bien, et c’est une contradiction suivant l'idée dont on se place. Pour ma part, je ne distingue aucun vice dans ces fables et vous pourriez me