Dialogue En Français Et Chason d'America West Side Story
Bernardo : Ils ne connaissent pas ce pays.
Anita : Toi non plus ! Ici, les filles sont libres de s’amuser. Elle est en Amérique.
Bernardo : Porto Rico est en Amérique à présent !
Anita : Qu’est-ce qui est le plus pesant ? Ta carcasse ou ton accent ?
Anita : Maria ne faisait que danser.
Bernardo : Avec un Américain qui n’est qu’un Polak.
Anita : Mépris de Portoricain.
Bernardo : Tu te crois drôle ?
Les Filles : Ce Tony est un beau gars. Et il travaille.
Un Garçon : Il est garçon de courses.
Anita : Et toi, t’es quoi ?
Le Même Garçon : Assistant.
Bernardo : Chino gagne moitié moins que lui (il parle de Tony).
Anita : Il va ressortir sa rengaine. Une mère polonaise, un père suédois. Mais né ici. Alors, Américain. Tandis que nous, les étrangers.
Les Filles et Anita : Des poux, des cancrelats.
Bernardo : Mais c’est vrai !
Bernardo : Quand je pense à ce que je croyais trouver ici. On est venu comme des enfants... En confiance, le cœur ouvert.
Anita : Toi, tu repartiras menotté.
Un Garçon : Je repartirai en Cadillac.
Un Garçon : Avec l’air conditionné.
Un Garçon : Et le téléphone.
Un Garçon : Et la télévision.
Un Garçon : En couleurs !
Anita : Alors pourquoi rentrer à Porto Rico ? D’ailleurs, qui voudrait y retourner ?
Bernardo : Est-on si bien ici ?
Anita : Et là-bas nous n’avions rien.
Bernardo : On n’a toujours rien. C’est seulement plus cher.
Anita : Laisse-moi tranquille. Notre pays, je l’ai quitté. Quand on est un émigrant, c’est pour toujours.
Bernardo : Au lieu de shampoing, on lui a fait un lavage de cerveau. Elle est toquée de l’Oncle Sam...
Anita : Oh non, ce n’est pas vrai.
Chanson
Filles. Garçons.
Porto Rico, pays de mes parents
Peut bien sombrer dans l’océan.
Toujours la tornade sévit
Toujours la population grandit
L’argent se raréfie
Le soleil vous rôtit
Le travail abrutit
Par contre, New York me ravit
Et pour moi, c’est le