Diderot
Plutôt que philosophe, Diderot est avant tout un penseur. Il ne poursuit en effet ni la création d'un système philosophique complet, ni une quelconque cohérence : il remet en question, éclaire un débat, soulève les paradoxes, laisse évoluer ses idées, constate sa propre évolution mais tranche peu.
Morale
La morale est une préoccupation récurrente de Diderot. Le thème apparaît dans ses critiques artistiques, dans son théâtre et dans quelques textes (contes et dialogues), rédigés en 1771-1772, autour du thème de la morale, inspirés par un retour dans sa région natale, imprégnée de la droiture morale de son père décédé.
Œuvres principales
• Plan d'une université (réd. 1775). Il s'agit d'un plan idéal des études commandé par
Catherine II. Transmis par l'intermédiaire de Grimm, elle semble ne jamais l'avoir lu, au grand regret de Diderot.
• Lettre sur l'éducation des enfants à la princesse Nassau-Saarbruck, 1758.
• Lettre à la comtesse de Forbach sur l'éducation des enfants (réd. vers 1772)
Politique
Deux idées principales sont certainement le rejet du despotisme et le rôle de l'enseignement (non religieux) dans le bonheur et le développement de la société.
Diderot a également pris parti pour le développement du droit d'auteur.
Sciences
Diderot est également auteur ou co-auteur de quelques ouvrages scientifiques. En tant que matérialiste, la compréhension des phénomènes naturels est une préoccupation importante que l'on retrouve à travers toute son œuvre.
Bibliographie
• J. Mayer, Diderot : homme de sciences, Rennes, 1959.
• Anne Masseran, La courtisane contre l'expérimentatrice : les images