Difficultés rencontrées par les banques dans le contrôle de la masse monétaire
Face au phénomène de globalisation de l'industrie et des marchés, les entreprises des pays développés ont adopté une nouvelle stratégie d'internationalisation. L'implantation dans les pays étrangers, à travers la création des filiales, succursales ou bureaux de représentation, convient de moins en moins aux entreprises qui cherchent à conquérir à court terme de nouvelles parts de marchés afin d'accéder rapidement à une taille jugée optimale face à la compétition mondiale. En revanche la fusion ou le rachat d'entreprises locales leurs permet de résoudre plus facilement certains problèmes tels que la constitution d'un réseau de distribution, la formation du personnel¹
La vague de fusions-acquisitions qui enfle depuis le milieu des années 90 impressionne.
Partie des États-Unis, elle a touché l’Europe à la fin de la décennie, et s’étend désormais à certains pays asiatiques et aborde l’Afrique. Ce phénomène, dont on perçoit les relations avec l’envol des cours boursiers, suscite bien des questions. La première concerne la rentabilité d’opérations dont les protagonistes, responsables d’entreprises et banquiers, donnent souvent une interprétation financière. Dans cette perspective, l’évolution des cours des actions amène certains observateurs à conclure que les acquisitions sont souvent des échecs pour les acheteurs.
L’angoisse qui nous anime en abordant ce thème se résume en deux questions suivantes :
1. la dynamique de la fusion acquisition peut elle restructurer les firmes multinationales ?
2. L’Afrique est elle impliquée dans cette dynamique ?
Nous allons tenter à travers ces quelques lignes répondre à ces deux préoccupations en vue d’éclairer nos lecteurs.
¹ Merdassi Ghaieth et Berrached Khawla, Les fusions acquisitions et leurs conséquences RH, Mémoire de Maîtrise, institut supérieur de gestion de Tunis, www.memoireonline.com
CHAPITRE I :