Diffusion mondiale capitaliste
Résumé du livre
Introduction
Produit de deux logiques : l'une étant "externe" (:expansion spatiale du capitalisme), l'autre étant "interne" (:prise en charge nationale de la dynamique de croissance capitaliste).
I - Forme de la pénétration des capitaux étrangers
L'investissement direct (IDI)
Contribution la plus directe à l'industrialisation
Correspond à l'occasion d'un transfert de savoir-faire voire d'une appropriation des technologies étrangères, en plus du fait qu'il génère dans l'idéal des devises et des productions nouvelles.
Problèmes : non-réinvestissement sur place des profits réalisés, souvent rapatriés vers les pays d'origine, l'absence de participation locale aux fonctions d'encadrement...
Le tournant des années 80 :
Les firmes multinationales sont très sélectives dans leurs décisions d'implantation dans les PED; privilégient les pays avec un minimum de potentiel (croissance, stabilité) ⇒ désintérêt croissant dans les régions où la dynamique de croissance est pratiquement inexistante.
Le crédit
A l'échelle internationale, il engage, lui, les Etats des pays débiteurs.
L'endettement en devises crée pour le pays emprunteur une obligation d'adapter son appareil productif aux exigences du marché mondial. Sinon, il s'expose à une intervention directe des créanciers dans ses affaire intérieures.
Financement extérieur et épargne intérieure :
Permettrait d'acquérir des technologies des plus modernes sans que la propriété du capital soit étrangère mais, en réalité, et se solde parfois par un échec en terme de transfert de technologie et source de dettes considérables suscitant l'intervention du FMI par exemple.
Risque de substitution de l'épargne étrangère à l'épargne intérieure dû à la libéralisation des importations des biens de consommation et à la non-réglementation de l'accès aux financements en devises.
L'aide
Canal principal du financement