En anthropologie, la culture désigne l’ensemble des croyance, connaissances, rites et comportements d’une société donnée. Certains réservent le terme de culture aux productions non matérielles d’une société, préférant parler de civilisation à propos des productions matérielles.
La différence sexuelle peut-être thématisée sur une infinité de plan : biologique, politique, historique, sociologique… Il nous faut demander si le fil rouge permettant de comprendre le déploiement de la différence sexuelle est lié à une détermination naturelle ou culturelle. Ainsi la féminité est-elle un artifice de la culture ou une différenciation naturelle ? On parlera tout d’abord de la différence sexuelle qui est une réalité biologique. Puis la manière dont l’individu va construire la façon dont il va se différencié. Pour enfin parler de la différence sexuelle : la jonction de la nature et de la culture, pour enfin conclure.

La différenciation en mâle ou en femelle est la première détermination que reçoit l’individu d’une espère donnée, en soi le fait de la différenciation est essentiel à l’espèce (la reproduction exigeant le plus souvent la participation de deux individus différents sauf dans le cas d’un organisme unicellulaires), mais relativement à l’individu la différence est évidement accidentelle. La différence des sexes se donne d’abord lors du développement embryonnaire quand les cellules sexuelles se spécialisent en mâle ou femelle.
La fonction première, raison d’être, de la différence des sexes est la reproduction, la différence est donc le moyen sur quoi se fonde la possibilité d’un continuum de l’espèce. Dès lors qu’il y a concours des différences doit on encore réellement parler de différence, ne faut-il pas plutôt parler de complémentarité sexuelle plutôt que de différence ? En effet la différence appelle l’opposition, l’exclusion, le même n’appelle pas son autre, le différend, mais son semblable, or la ‘différence sexuelle’ paraît plutôt appeler la communion dans