Les performances économiques de l'Afrique du Sud se sont légèrement améliorées depuis 1994. Le taux de croissance annuel a atteint 2,7 % et le réel revenu par individu s’est accru de 0,6 % par an. Cette progression reste nettement meilleure que celle de 1974 à 1994. Durant ces 20 ans le taux de croissance annuel n’avait été que de 1,7 % tandis que le revenu par individu avait diminué de 0,7 % par an. Le ralentissement de l'inflation et l’appauvrissement se sont au fur et à mesure installés. Ces vingt années correspondent à la lutte anti-apartheid.
Pourtant, durant les 30 années passées ( à partir de 2004 ), la hausse de la pauvreté aussi bien que la croissance accélérée n’ont pas affecté les différentes classes raciales. De plus les groupes de revenu n'ont également pas été affectés. Durant la période de lutte contre l’apartheid, les revenus de presque tous les groupes sociaux noirs ont diminué, à l’exception de 25 % ( les plus aisés parmi les Noirs ). Pour ce groupe ci, leurs revenus se sont accrus de près de 40 %, en particulier grâce aux concession fais apr le régime pour tenter d'apaiser l'apartheid. Cependant, le revenu de la moitié des plus pauvres des Noirs a quasiment diminué de 50 %. Par ailleurs, 40% des blancs les plus pauvres ont également subit une baisse de leurs revenues ( plus élevé a la base )de 40%.

Une société de «Classes»

Les changements des revenus ont continuer après 1994. En effets le revenus des plus riches (Blancs et Noirs) a augmenté d'environ 10%, tandis que pour les 40% plus pauvres ( Blancs ) il s'est réduit d'environ 10%. Si la répartition des revenus est comparé entre 1973 et 2003, on peut rappeler qu’en 1973 la société sud-africaine était divisée selon des strates raciales (Graphique 1) :
• les Blancs représentaient 18 % de la population mais recevaient 71% du revenu ;
• les Asiatiques et les "Coloured" (métis) représentaient 12 % de la population et recevaient 10 % du revenu ;
• les Africains représentaient 70 %