Dikao
J’ai choisit ce tableau car il semble mettre en scène un moment d’allégresse commun aux êtres privés de libertés et aux colonisateurs.
On peut voir cette toile au centre, deux esclaves noirs qui manifestent leur joie, en s’étreignant libérés de leurs chaînes. D’autres, agenouillés, semblent révérer le député chargé d’annoncer l’abolition de l’esclavage, planté sur son estrade, représentant de la République qui vient d’adopter le décret dont il tient le texte en main. Sur sa gauche, des mousses rappellent la présence de la Marine comme force armée dans les îles et derrière lui le drapeau français rappelle la présence française. Sur la droite du tableau, c’est la société coloniale peuplé de bourgeois qui apparaît, toute de blanc vêtue, où de jeunes femmes semblant représenté par leur jeunesse le nouveau élan de la République reçoivent dignement les remerciements d’une ancienne esclave agenouillée. Ombrelle, étoffes blanches et luxueuses et canotier s’opposent à la semi-nudité des esclaves, dont les corps noirs enchevêtrés forment une masse compacte et qui deplus montrent leur joie de façon voyante au contraire des colons qui restent assez stoïques. Enfin à l’arrière plan on peut voir des cocotiers, des plaines cultivés et des montagnes arides qui permettent de situer que l’action se passe probablement dans des îles ressemblant à la