Dilemme de rodrigue
Rodrigue est face à un dilemme, il doit choisir entre sauver l'honneur de sa famille et perdre sa bienaimée Chimène, ou alors mourir, laisser en vie le père de Chimène mais perdre l’honneur de sa famille. Le dilemme est ceinturé entre deux affirmations : « En cet affront mon père est l'offensé / Et l'offenseur le père de Chimène ! » et « Puisqu’aujourd'hui mon père est l'offensé / Si l'offenseur est père de Chimène. » Rodrigue passe par différentes étapes avant de prendre sa décision finale. Tout d'abord, il se lamente sur son sort, du fardeau qui lui est imposé, en effet, il va forcément perdre un être cher. Sa peine est tellement forte, qu’il pense en mourir. On ressent le mal qu’il éprouve par des métaphores : « Percé jusques au fond du cœur » et « Je demeure immobile, et mon âme abattue cède au coup qui me tue ». Ensuite, Rodrigue hésite, ce qui est montré par la conjonction de coordination "ou" répété : « Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, ou de vivre en infâme ». Il ne sait que faire. L'anaphore fait ressortir le fait qu’il soit toujours indécis : « Faut-il laisser un affront impuni ? Faut-il punir le père de Chimène ? ». A ce moment, Rodrigue est réellement déchiré entre son Père et Chimène. Cependant, même accablé par sa souffrance, il essaie tout de même de prendre une décision. L'anaphore montre sa volonté de faire un choix : « Fer qui cause ma peine / M'es-tu donné pour venger mon honneur ? / M'es-tu donné pour perdre ma Chimène ? » Rodrigue, n’arrive pas à prendre de décision. « Père, maitresse, honneur, amour », cette antithèse fait ressortir un contraste: Le père qui représente l'honneur et la maitresse qui représente l'amour. Un choix difficile quand on sait que ce sont deux choses essentielles pour Rodrigue. Pourtant, Rodrigue décide tout d'abord d'écouter son cœur : « Et puisqu'il faut mourir, Mourons du moins sans offenser Chimène. » Il va perdre son honneur mais garder à jamais l’amour de Chimène.