Diminution de l'intervention de l'état source de croissance économique
Les économistes classiques, tel que Adam Smith ont montré dès le 18ème siècle que le rôle de l’État dans l’économie devait être limité. En effet, Adam Smith par son image de la main invisible montrait bien que le marché est comme guidé pour la satisfaction de tous. Si chacun ne cherche que son propre intérêt, les facteurs de production seront utilisés au mieux et ainsi, la production sera maximale, et cela avec la satisfaction de chacun. Le fonctionnement du marché permet une adaptation rapide aux changements de goûts, d’habitudes des consommateurs. Il favorise également les innovations, de par la concurrence. L’État ne doit donc pas gêner ce fonctionnement. Cependant, il doit quand même être présent car il faut des règles, des structures mais il ne doit pas prélever trop. (document 1) Tout prélèvement (impôt, cotisation, etc.) correspond à une diminution de la richesse des individus, richesse qu’ils auraient utilisé de façon productive pour leur profit mais aussi pour le bien-être de toute la population grâce à la production réalisée. L’État diminue donc la croissance économique en gaspillant ces prélèvement, bien souvent à des fins non productives. Avec la crise de 1929; Keynes avait montré qu’un équilibre de sous-emploi était envisageable et qu’il fallait que l’État intervienne ce qui avait fait passé au « second plan » les idées de Smith. Mais avec la crise de 1975 et l’inefficacité des politiques keynésiennes, on assiste à un renouveau de la théorie néoclassique. Pour les théoriciens de l’offre, la crise de 1975 est due à l’État qui réduit la production à cause des ses prélèvements. Les Keynésiens considèrent que le dynamisme économique provient de la demande tandis que ces théoriciens affirment l’importance de l’offre. C’est-à-dire que pour eux, l’entreprise ne doit pas subir les contraintes du règlement qui les empêchent d’agir. Elles ne devraient pas subir non plus les impôts et les charges sociales qui ne font que