Dino buzzati : analyse
Dino Buzzati est né à San Pellegrino, ville du nord de l’Italie, en 1906. Dès son adolescence, Buzzati voudra devenir journaliste et écrivain. Un des faits les plus marquants de sa vie est la mort de son père en 1920, mort d'un cancer du pancréas. Certains diront que c’est ce « choc » qui accéléra le processus de maturation chez Buzzati. Dino Buzzati mourra de la même maladie en 1972 à Milan. Il fut d’abord journaliste avant de monter sur la scène littéraire. C'est avec ses deux romans Bàrnabo des Montagnes et le Secret du Bosco Vecchi, qu'il commencera à avoir du succès. C'est tout de même Le Désert des Tartares qui le fera connaître du grand public. Buzzati sera longtemps jugé par la critique italienne comme étant « un cas appart ». En effet durant le 20ème siècle le fascisme sévit en Italie, Mussolini monte au pouvoir et les écrivains sont tous engagés. Ils dénoncent le dictateur italien dans leurs ouvrages. Dino Buzzati n’est pas un auteur engagé en ce sens. Il n’écrit pas sur la guerre ou très peu. Certains verront peut-être dans Le Désert des Tartares une critique de l’armée mais beaucoup d’autre diront que ce n’est nullement un critique. Nouvelliste, romanciers, Dino Buzzati écrira aussi des contes, des pièces de théâtre et même des poèmes.
Le fantastique, la fuite du temps pour thème principal, ses œuvres sous le signe de l'étrange ou de l’absurde feront de Dino Buzzati un des plus grands auteurs italiens du XXe siècle. D'autres thèmes sont abordés par Buzzati : l'angoisse du néant, le mystère de la souffrance, ect. Dino Buzzati est fort connu pour ses romans mais ses nouvelles témoignent tout aussi bien du talent de l'auteur. « Pauvre petit garçon », « Le veston ensorcelé » ou même « Le K » sont des nouvelles ayant connu un grand succès. Buzzati, grâce à ses récits fantastiques ou ironiques, ne cessera de nous montrer cette incessante quête de sens.
Certains associeront Buzzati à Kafka (grand auteur pragois), prétendront même que