Dior
Dior et Chanel évoquent deux imaginaires culturels féminins qui vont bien au delà de la simple adaptation à l’ère du temps. Les marques de mode ont la particularité de coller doublement à l’époque qui les voit naitre puisqu’elles en sont simultanément le produit et le signe.
Chanel propose une féminité élitiste sur la voie de l’indépendance sociale. La marque est en effet indissociable de sa fondatrice qui réapparait parfois de manière fugitive dans certains spots publicitaires. Les auteurs parlent de consubstantialité narrative, Lagerfeld se positionne comme étant le défenseur de l’héritage spirituel de Coco. La grande figure mythique utilisée par la maison Chanel est la reine, la reine sans hommes.
L’image de la femme Dior est très ancrée dans l’esprit de la France de l’après guerre, marquée par une volonté nostalgique de retour à une grandeur, dynamisée par le redéploiement économique et l’essor des technologies. Dior voulait une femme qui sache se tenir avec un port de tête et de bras savamment étudiés : corps alluré.
Depuis le début des années 90, le message est devenu plus dynamique et plus érotique mais cela ne change pas fondamentalement le principe d’une certaine arrogance par l’attitude.
Hermès incarne la tradition et la noblesse. Pas ou peu de fioritures. La marque se veut sobre et représentative d’une qualité française. La marque est associée directement à son logo, soit l’omniprésence de la couleur orange et de la couleur brune, représentées par le symbole du cheval.
Hermès ne met en avant qu’une atmosphère, une ambiance sans chercher à mettre la femme sur un piédestal, à l’inverse des maisons Chanel et Dior. Hermès se différencie des autres maisons de luxe par son minimalisme et la confiance et fidélité qu’elle souhaite faite naître chez ses clients et clientes.
Le premier signe distinctif de la marque est son logo,
Définition
« L'identité représente la façon dont la marque veut être perçue, par