Discours de la méthode
- lectures de livres anciens : elles sont une discussion agréable avec d'honnêtes gens - Ecrits païens sur les mœurs : ils montrent les défauts mais n'aident pas à les corriger
- théologie : elle concerne aussi bien les ignorants que les doctes - philosophie - elle fonde les sciences mais rien n'y est assuré. Ces considérations le conduisent à abandonner les sciences comme moyen d'accéder à une vérité absolue, car leur fondement n'est pas certain. Il s'intéresse dès lors au "livre du monde" pour en acquérir une expérience, mais réalise finalement que tout connaître des siècles passés et des différents peuples éloigne du siècle présent, c'est pourquoi il se replie sur une connaissance qui ne pourrait être plus proche de lui que lui-même en décidant une sorte d'introspection. » "Ainsi mon dessein n'est pas d'enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien mener sa raison : mais seulement de faire voir en quelle sorte j'ai tâché de conduire la mienne" » "Je ne dirai rien de la philosophie, sinon que, voyant qu'elle a été cultivée par les plus excellents esprits qui aient vécu depuis plusieurs siècles, et que néanmoins il ne s 'y trouve encore aucune chose dont on ne dispute, et par conséquent qui ne soit douteuse" SECONDE PARTIE C'est l'isolement qui lui permet de comprendre combien travailler sur les idées d'autrui n'apporte rien sinon une multitude d'opinions diverses. Or, puisque la raison est universelle, et que l'esprit le plus simple peut arriver aux mêmes conclusions que tout le genre humain, Descartes décide d'être la matière de son raisonnement, se distinguant de ceux qui se précipitent dans leur raisonnement, et de ceux qui se contentent de se référer à des