Simon Drolet-Gauthier

L’utilisation de l’animal pour combler certains besoins de l’homme n’est pas récente. Son questionnement moral portant sur le statut de l’animal et les relations que nous entretenons avec lui est un sujet très important de nos jours. Que nous l’utilisons pour la nourriture, pour les divertissements, les expériences scientifiques et autres, il y a des questions éthiques à se poser. D’où le questionnement suivant : «semble-t-il légitime d’utiliser les animaux pour combler les besoins des hommes?». D’une part, il sera affaire de Descartes qui ne considère pas l’existence de l’animal. D’autre part, Darwin a une position différente s’opposant à Descartes. (100 mots)
Tout d’abord, Descartes est sans équivoque une personne qui appuie l’utilisation de l’animal à des fins pratiques pour l’homme. Il reconnaît que leur comportement ressemble à celui des hommes, mais pour lui, les animaux sont différents puisqu’ils ne possèdent pas d’âme consciente et rationnelle qui découle de Dieu. Le monde tel que présenté à l’homme a été créé par dieu afin qu’il soit à sa disposition. En ce sens, il est maître de la nature et peut l’employer comme il le veut. L’animal se retrouve donc en situation de proie face à l’homme et lui sert donc pour plusieurs de ses activités. C’est sa raison qui l’amène à agir ainsi et par le fait même, tire de sa nature qui provient de Dieu. En fait, c’est normal de faire ça et la morale ne s’étend pas aux animaux. Dans le texte «Discours sur la méthode» de Descartes, l’idée de supériorité de l’homme y est exprimée. «Si les choses extérieures à moi existent, j’en ai l’idée en tête parce que cette capacité m’appartient. Si les choses extérieures n’existent pas, j’ai bien pu en forger l’idée parce que je ne vois rien là qui dépasse mes capacités.» Nous pouvons voir que l’animal tel que décrit ici, n’est rien de plus qu’un vivant inférieur à l’homme. (173 mots sans la citation)
En second lieu, Darwin n’a pas la même vision des choses