Discrimination positive
Née aux Etats-Unis dans les années 60 et 70 pour favoriser l’intégration des minorités noires et hispaniques, elle donne la priorité à ces derniers par rapport aux blancs par un système de quotas ou de places réservées.
En France, il existe des mesures de discrimination positive mais les critères ne sont jamais l’appartenance religieuse ou ethnique ; ce sont uniquement des critères territoriaux ou socio-économiques.
Pour certains, une politique de discrimination positive est justifiée car l’égalité des droits reste très théorique et ne correspond pas à la réalité. D’autres contestent ces mesures, qu’ils jugent inefficaces et stigmatisantes pour le groupe favorisé, discriminatoires et racistes envers le groupe défavorisé.
Pour d'autres, cette politique serait exercée au détriment d'autres catégories et s'opposerait au principe d'égalité de droit. Pour d'autres, elle permettrait la promotion sociale, économique et politique de groupes discriminés. Les catégories de personnes concernées peuvent être définies, selon le cas, à l'aide des critères sexuels, ethniques, médicaux, culturels, linguistiques, religieux, socioéconomiques ou territoriaux.
La discrimination positive a été créée aux États-Unis non seulement en faveur des descendants d'esclaves mais aussi pour tous les citoyens discriminés du fait de leur sexe ou de leur origine ethnique. Certains cherchent à l'étendre de nos jours en Europe.
Le premier à utiliser l'expression Affirmative action est le président américain John Fitzgerald Kennedy[1] ; elle fut ensuite reprise par son successeur à la Maison Blanche Lyndon Johnson.