Discriminations faites aux femmes dans le domaine du sport.
Tout d’abord, voici quelques chiffres alarmant :
Dans le domaine professionnel, le salaire des femmes est 27% inférieur à celui des hommes. 10,7 des femmes salariées occupent un CDD (contrat à durée déterminée) contre 5,9 pour les hommes. En moyenne une femme retraite perçoit 1200€ de retraites contre 1636€ pour les hommes. En politique les femmes représentent 22,1% au Sénat et 26,9% à l’Assemblée nationale.
Les femmes subissent des discriminations lors de toutes leurs vies : dès l’école, elles s’intensifient dans l’emploi et se poursuivent à la retraite. Le Sport comme bien d’autre domaines dans la société n’échappe pas à ces discriminations, la différence de traitement (notamment médiatique et financière) est spectaculaire. Comme le dis l’ex-champion du monde de 98, Lilian Thuram : « s’intéresser à la place de la femme dans le football, c’est du même coup s’intéresser à la place de la femme dans la société ».
Malgré ces inégalités certaines sportives ont tout de même réussi à briller dans des sports individuelles, comme Marie-José Perec, Laure Manaudou ou encore Amélie Mauresmo. Cela prouve que pour bénéficier d’une exposition médiatique, les sportives sont destinées à l’exploit, comme le montre les chaines de télévisions publique qui ne diffusent les matches féminins qu’en fonction des performances de l’équipe.
La différence des salaires est encore plus flagrante dans le milieu du football : les joueuses françaises les mieux rémunérées en France, perçoivent au maximum 10 000€ par mois, sachant qu’en moyenne elle ne touche que 1000 à, 1500€. Pour les hommes il est en moyenne de 45 000 € sachant que pour certaines stars, il peut monter à 18 millions d’euros (soit 360 000€ par semaine, 51 000€ par jour ce qui équivaut à 2142€ par heure !). Au niveau des primes le problème est le même : pour l’Euro 2012 chaque joueur devait recevoir une prime de 100 000€ pour avoir atteint les quarts de finale, sachant