Disseratation philosophie
« Les chaines des prisonnier de la caverne » Platon.
Introduction :
Platon nous apprend dans l’allégorie de la caverne que nous sommes prisonniers d’une demeure sombre, obscure, close et souterraine. La question est donc de comprendre plus précisément la nature de ce qui le retient prisonnier, autrement dit de déchiffrer ce à quoi renvois l’image des chaines.
les pesanteurs de l’enfance.
« Ils sont là depuis leur enfance » dit le texte. Platon dévoile ici la face négative de l’enfance. Elle ne s’y limite pas car l’enfance est aussi la capacité de s’émerveiller, de questionner et d’être curieux. Mais la faiblesse de l’enfant est de faire confiance aux réponses que les parents, les maîtres apportent à ses questions. Sa réceptivité exclut la remise en question des significations et des valeurs transmises avec le lait maternel. Il est déterminer a son insu à se représenter le réel, les conduites souhaitables conformément à la manière dont il est éduqué et s’il a des éducations libérales, il s’en faut de beaucoup que se soit de l’éducation la plus communément donnée. On ne surmonte jamais totalement l’enfant en soi on peut se disposer courageusement à redresser les erreurs premières.
le conditionnement socioculturel.
Si l’enfant est inscrit dans une famille qui le produit a son image, la famille est inscrite dans la société, celle-ci se caractérise par une culture. On appelle ainsi, au sens sociologique ou ethnique, un ensemble de manière de penser, d’agir et de sentir propres a une collectivité donnée. L’humanité est éclatée en une multiplicité et une diversité de cultures, chacune ayant ses propres significations et son propre système de valeurs. Or tant que l’homme n’est pas en situation de prendre conscience du fait culturel et d’en interroger la nature, il le subit. Il reçoit par la seule immersion en lui et par la langue qui en ait le véhicule une vision du monde déterminant, à son insu, la totalité de ses représentations.