Lors de la Deuxième Guerre mondiale, les gens sont bouleversés par l’horreur et l’inhumanité. L’écriture servira alors à certains individus qui tenteront de dénoncer la cruauté de l’homme, l’absurdité qui nous entoure et surtout d’envoyer une inspiration vers un nouvel humanisme. Albert Camus, journaliste et philosophe, s’engagera dans une mission humaniste par son écriture philosophique. En 1942, il publie le roman absurde L’Étranger. Celui-ci amène une idée du mal de vivre qui passe par son personnage principal qui est en marge de la société. Même s’il semble plutôt négatif, il amène aussi une invitation au bonheur grâce à lui. Afin de justifier le mal existentiel, nous verrons que Meursault est victime de ce mal et qu’il le vit par le non-sens de l’existence des autres, qu’il est paradoxalement prisonnier de sa propre liberté et qu’il est condamné à faire face à la fatalité. Ensuite, nous verrons les moyens d’atteindre le bonheur proposé par Camus : l’obligation de surpassé le sentiment d’absurdité par la révolte et l’engagement, la prise de conscience ainsi que la compréhension du corps et des sens sont indispensable.
Le mal existentiel est l’essence même du courant existentialisme. Comme la mort est inéluctable, l’être humain existe en vain, car il est, absurdement destiné à mourir. Ainsi Meursault verra la mort de sa mère et celle de l’arabe avec une absence de sentiments : « Aujourd’hui, maman est morte. » (p9, ligne: 1), « J'ai réfléchi et j'ai dit que, plutôt que du regret véritable, j'éprouvais un certain ennui. »(p107, ligne : 18) Son détachement envers la réalité tente à démontrer qu’il ne se soucie pas réellement des autres, et qu’en plus, il n’éprouve pas le moindre sentiment à leur égard. Qu’il s’agisse de la mort de « maman » ou de la mort de « l’Arabe », il fuit ses responsabilités par son indifférence, faisant ainsi de lui l’étranger parmi tous. Camus dénonce donc les valeurs antihumanistes de la guerre par l’absence de sentiment et le