Dissert philo
I. La description de la conscience laisse apparaître des défaillances, des défauts. On pourrait donc dire que la conscience n’est pas capable de nous indiquer notre devoir, c’est-à-dire d’appliquer dans les cas concrets la loi morale.
Mais il n’y a qu’elle pour nous faire voir notre devoir.
II. L’autorité absolue de la conscience, elle est la seule faculté qui dans l’esprit nous indique ce qu’il faut faire, on doit donc se fier à elle.
D’après Fichte, la loi formelle de la morale est celle-ci : « Agir toujours conformément à la conviction de ton devoir » on peut retirer deux règles qui ne sont que des conséquences. La première est « cherche d’abord à te convaincre de ce qui est ton devoir pour chaque conséquences ». La deuxième est : « une fois en possession de ce que tu crois ton devoir, fais le ». D’après Fichte, le seul critère pratique possible de la moralité c’est la conscience. Cette conscience c’est notre conviction actuelle sur laquelle repose notre décision d’agir.
Mais y aurait-il une solution entre la nécessité de la conscience et ses défauts, ses faiblesses ? Il faut une réponse, sinon on en arrive à contester la morale.
III. Notre travail est de rendre notre conscience morale encore plus délicate et plus exigeante. On doit chercher à perfectionner sa conscience morale. Dans un premier temps, l’opinion de ses amis, de ses proches, apparaîtra comme utile à notre conscience. Cependant, les conversations au cours desquels on peut se fier, peuvent altérer notre jugement : beaucoup de sentiments, d’émotion participent aux échanges. Dans la vie courante, on est tenté d’être pragmatique, c’est-à-dire de voir toujours de façon positive les connaissances que l’on tire des expériences. En moral, ce n’est pas suffisant. En revanche, il semble que la conscience, qui préfère toujours ce qu’il y a de meilleur, cherche dans d’autre source les éléments, les conseils, qui pourraient la faire évoluer