Dissert
1800, pour 86 en 1910 ; c'est aux États-Unis que l'on compte le plus de villes de plus d'un million d'habitants.
Ces grandes villes, qui attirent l'exode rural ou les immigrants, sont soit les capitales politiques et administratives, soit les villes portuaires (Liverpool, Hambourg, New York ...). Il faut y ajouter des métropoles économiques situées au centre des régions industrielles
(Chicago, Birmingham, Lille, Cologne).
La place ne suffisant plus en centre-ville, les limites de l'agglomération sont repoussées en banlieue : on parle alors du « Grand Paris » , du « Grand Berlin » ou du « Grand Londres ».
Au sein de ces villes, les contrastes sociaux sont de plus en plus nets : d'un côté, les
«beaux quartiers » et les quartiers d'affaires où vivent et travaillent des populations aisées, de l'autre, les vieux quartiers populaires de centre-ville où subsistent l'artisanat et le petit commerce (en Europe) et où commencent à s'installer les immigrés récents (Little Italy et quartiers noirs à New York). Les nouveaux citadins vivent en marge des villes et à proximité des usines ; ce sont généralement des ouvriers.
Une fièvre d'aménagement urbain s'empare des capitales européennes de 1850 à 1870 : ce sont les travaux du baron Haussmann à Paris, sous le Second Empire, l'aménagement des berges de la Tamise de 1848 à 1865...
L'équipement en moyens de transport dans les centres-villes (le premier métropolitain londonien date de 1863, le tramway existe à Berlin depuis 1881) et vers les banlieues (par le train) fait appel aux industries d'équipement mécanique ou électrique.
Dans les grandes villes, le commerce connaît ses premiers grands bouleversements,