Depuis la fin du XIXe siècle, les entreprises avaient comme organisation du travail principale le taylorisme. Dès 1910, le fordisme apparaît à son tour. Ces deux organisations du travail reposaient sur la parcellisation des tâches et le « travail à la chaîne » ayant pour but de diminuer les temps morts et de baisser les coûts de production. Le fordisme alimentait la croissance durant une grande partie des 30 glorieuses. Cependant, dans les années 70, ce système se fatigue : on voit alors de nouvelles formes d'organisation du travail se développer, telles que le Toyotisme d'Ohno en 1980. Les NFOT auraient permis de remédier aux limites du fordisme et de renouer avec la croissance. Pourtant ces NFOT auraient des effets pervers, qui auraient un impact négatif sur la croissance. Dans quelles mesures les NFOT stimulent-elle la croissance ? Et dans quelles mesures les effets pervers seraient un risque à prendre en compte pour la croissance ? Nous verrons donc dans un premier temps que les NFOT favorisent la croissance et dans un second temps les effets pervers de ces nouvelles organisations du travail.

La crise du fordisme a donné naissance aux NFOT qui ont tenté de corriger les défauts de celui-ci et qui ont plus particulièrement tenté de mieux s'adapter à la demande qui fluctue beaucoup.

Le fordisme fonctionnait jusque dans les années 70. Cette organisation du travail a été épuisée, parce que l'on voit dans les années 70 un renouvellement de la population active. En effet, les jeunes qui sortent de l'école ne veulent plus travailler dans de telles conditions (c'est ce que l'on appelle l'aliénisation) car ils sont beaucoup plus diplômés que leurs aînés. Le compromis fordisme ne suffit plus tout comme le « Five dollar day ». Le paternalisme est épuiisé, les jeunes actifs ne veulent plus travaillés ainsi, de plus, durant les années 70, on voit la demande changer. En effet, la demande est désormais beaucoup plus exigeante et volatile, c'est-à-dire que celle-ci subie