dissert
Paragraphe d’analogie
Pour terminer, malgré les différences et les ressemblances dans le texte d’Arthur Buies et celui de Paul-Émile Borduas, les ressemblances restent plus imposantes. En effet, dans les deux textes, on présente le peuple québécois comme étant soumis. Dans le texte Le manifeste du refus global, le peuple est rongé par l’ignorance : « Tenu à l’écart de l’évolution universelle de la pensée pleine de risques et de dangers […], dans le faux jugement des grands faits de l’histoire quand l’ignorance complète est impraticable ». (Lignes 10-13) Dans cette citation, l’utilisation du mot « ignorance » qui signifie un manque de savoir ou de connaissance, montre à quel point le peuple n’a aucune éducation et qu’il est inférieur aux Canadiens anglais sur plusieurs aspects. De plus, dans le texte La décadence d’un peuple d’Arthur Buies, on décrit le peuple canadien-français comme étant dominé par la peur : « Ils lui apprennent à être faux, craintif, oblique à employer toute espèce de petits moyens, de sorte qu’il ne peut employer les grands, quand il le faut, et qu’il se voit d’un grand bout dominé par les autres races ». (Lignes 2-4) Dans cette citation, on emploie un synonyme du nom « peur » qui est l’adjectif « craintif », ce qui désigne l’inquiétude ou la peur face à un danger. L’énumération de mots qui décrivent d’un point de vue négatif le peuple canadien-français fait en sorte que l’accent est mis sur la peur et la faiblesse de ce peuple face aux autres races. En somme, dans les deux textes le peuple canadien-français est perçu comme soumis. En effet, dans celui de Paul-Émile Borduas, on fait référence à l’ignorance et dans celui d’Arthur Buies, c’est la peur qui domine le peuple.