Dissertation:
“Gardons-nous de chercher ce qu’on ne peut atteindre” de Pierre Daru

En 1812, l’Empereur des français Napoléon Ier, aussi connu sous le nom de Napoléon Bonaparte, est vaincu à Bérézina mettant ainsi fin à ses campagnes de Russie et à son rêve de reconstruire de l’empire d’Alexandre le Grand.
Son secrétaire d’Etat et ministre de l’administration de la Guerre n’était autre que Pierre Daru dont il disait qu’il joignait « le travail du bœuf et le courage du lion ». Pierre Daru était donc probablement présent pendant la défaite de l'empereur et on lui attribue ce proverbe qu’il a fort probablement clamé à ce moment :
« Gardons-nous de chercher ce qu’on ne peut atteindre »

L’auteur essaie de nous faire comprendre qu’il est important de se contenter de ce qu’on possède et qu’il faut éviter de courir après l’inaccessible afin de ne pas rendre impossible ce qui serait réaliste. En effet, il faut essayer de trouver le bonheur avec ce que l’on possède déjà car à force de toujours vouloir plus, on fini par se repentir. Néanmoins manquer d’ambitions peut provoquer une certaine lassitude et un manque, voir même rendre la vie monotone. L’ambition est-elle nocive, devons-nous nous contenter de ce que l’on possède déjà? Mais si nous devons à chaque fois garder nos distances avec ce qui nous parait infranchissable, ferions nous encore quelque chose? Ne faut-il pas plutôt suivre ses rêves et tenter d’obtenir plus afin d’améliorer notre condition de vie? A force de toujours courir après le bonheur, le succès ou encore la reconnaissance, ne risquons-nous pas de passer à côté de ceux-ci? Quelles sont les limites entre la satisfaction de ce que l’on possède et le dépassement de soi?

Nous allons tenter de répondre à ces questions afin de percevoir le juste milieu entre ces deux notions.

L’histoire a montré à plusieurs reprises que le fait de toujours vouloir plus pouvait nuire à une personne. Nous pouvons, par exemple, citer Jules César qui, bien qu’il