Morgane Rivoallan TS2

Dissertation de Philosophie

« Le désir est l'essence de l'Homme » selon Spinoza, il est le propre de l'Homme. Mais depuis l'enfance, l'Homme aspire à ce qu'il ne possède pas, désirant toujours plus et encore. Le désir serait alors la recherche d'une satisfaction, afin de combler un sentiment de manque. Il est alors une source de souffrance car le désir est tout-puissant et dépasse la raison. Nous pouvons alors nous demander s'il faut libérer le désir ou se libérer du désir ? Pouvons-nous ignorer ce désir, essayer d'échapper à son emprise et de s'en libérer ? Ou, à l'inverse,devons-nous lui laisser le champ libre et lui attribuer une place importante dans notre existence ? Devons-nous le libérer ?Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la répression du désir, c'est -à- dire que nous verrons en quoi l'Homme doit se libérer du désir. Puis dans un second temps, nous nous pencherons sur la libération du désir, sur le fait que l'Homme doit libérer le désir.

Tout d'abord, le désir se détermine comme une nécessité matérielle. En effet, l'Homme désire ce qui n'est pas nécessaire à sa vie. Nos désirs sont le plus souvent, dispensables à notre existence. Ils se rapportent à des objets matériels, connus ou imaginés. De nos jours, les désirs de l'Homme tendent vers les belles choses, il y a une recherche du luxe. En effet, ce qui est important pour l'Homme est la valeur de l'objet. Plus l'objet a une valeur importante, plus il est désirable. Ainsi, nos désirs se portent sur la valeur matérielle de l'objet. L'Homme désire avoir une belle maison, de beaux vêtements, une belle voiture. Nous désirons toujours ce qu'il y a de plus beau, de plus cher, rendant cet objet encore plus désirable. Le désir est alors la source d'une satisfaction matérielle, voire futile. Les désirs de l'Homme ne visent pas