Dissertation de Philosophie

Sujet : Suis-je conscient de moi-même ?

Le sujet humain se distingue de l’animal par sa capacité à penser, par la présence d’une conscience. Celle-ci se définit par le savoir que nous avons de nous même et du monde qui nous entoure, en nous et en dehors. Elle est donc naturellement opposée à l’instinct bien qu’une partie de la nature humaine en est habitée. L’Homme aurait donc des aptitudes morales, celles de penser, juger, connaître, retenir, interagir, anticiper et même celle de douter… Descartes se résume selon cette expression : « Cogito Ergo sum » (=je pense donc je suis), traduisant le fait qu’un être capable de penser, doit forcément exister. Cette théorie montre que la conscience réfléchie serait donc une propriété fondamentale du sujet humain sans lequel il ne pourrait exister, être. Il perdrait donc son identité et sa conscience de soi, sa transparence, principe même de notre humanité. Or, il se peut qu’un individu soit dit absent, perdu ou étranger à lui-même. En effet, certains de nos comportements ne peuvent s’expliquer de façon rationnelle : il nous arrive tous d’agir sans réfléchir ou même que des pensées viennent perturber notre conscience, telles que nos rêves. Comment expliquer que certains d’entre eux soit rationnellement dépourvue de sens et implicitement révélateur de comportements, réactions, pulsions … Freud définit cette activité psychique étrangère par l’inconscient, soit un refoulement de nos désirs primitifs ne pouvant se réaliser étant donnée la réalité du cadre social qui nous entoure. Le Sujet humain est donc constitué d’aspects contradictoires puisque ce que l’inconscient souhaite la conscience le rejette. Il y aurait donc une conscience de soi par soi mais sujette à des méprises, des connaissances douteuses entre ce que l’on pense être, vouloir, et ce que l’on est réellement. Peut-on affirmer que je suis ce que j’ai conscience d’être ? Suis-je une conscience de soi ? Nous verrons dans