Entre la deuxième moitié du XIXème et le début du XXème siècle, la littérature romanesque dépeint une réalité triviale dans une langue soutenue. Des auteurs comme Émile Zola, Guy de Maupassant, Gustave Flaubert, et bien d'autres plus récents, cherchent à détailler des « scènes de vie sociale» en décrivant la vie quotidienne des familles quelque soit la classe sociale. Cependant, nous pouvons nous demander si le portrait descriptif des personnages nous informe plus que les descriptions des scènes de la vie à travers les romans. Nous verrons tout d'abord les portraits physiques et psychologiques à travers quelques exemples de la littérature du XIXème siècle, et par la suite, nous analyserons les différentes séquences de vie relatées dans les romans.

Lors du siècle du réalisme, aussi bien les scènes de vie sociales que les personnages sont décrits avec minutie; les auteurs donnent le plus détails possible afin que le lecteur puisse bien se représenter les scènes.

A travers les tableaux, ou les sculptures mais surtout dans les livres, nous parvenons à saisir le portrait psychologique du personnage. Lorsque l'on parle de portrait psychologique, on parle souvent du caractère, de la moralité ou encore des sentiments et de l'humeur de la personne. Si nous prenons comme exemple le tableau de Gustave Courbet, «Un enterrement à Ornans», nous arrivons très bien à voir la tristesse sur le visage des figurants, pareil pour le roman de Guy de Maupassant, Pierre et Jean, lorsque Pierre apprend que son frère hérite d'une grosse somme, et que toute l'attention se tourne vers lui, Pierre est triste et énervé et l'auteur arrive à nous le faire ressentir grâce à un vocabulaire très approfondi.

Mais, l’état d’âme d’un personnage est-il plus apparent pour le lecteur que le portrait?

Lorsque nous voyons un tableau, nous voyons directement la description physique du personnage principal mais aussi celui des personnages secondaires. Les traits des