dissertation britannicus
L’élucidation du passé débute au moment où Junie (vers 989) révèle à Britannicus la vérité et où elle justifie son comportement en apprenant à Britannicus, le complot de Néron pendant leur première entrevue (« Témoin de toute notre entrevue d’un visage sévère examinait le mien »). Par son pouvoir absolu, Néron avait soumit Junie à ses volontés, Britannicus qui ne savait rien de cette supercherie croyait que Junie l’amour de sa vie ne l’aimait plus.
L’évolution de l’échange commence par Britannicus (Quoi ? le cruel …) à ce moment Junie coupe la parole à Britannicus pour ce justifier sur son comportement (« Témoin de toute notre entretien d’un visage sévère examinait le mien ») mais Britannicus réplique en faisant la morale à Junie que si elle l’aimait il aurait vue cette supercherie (Vos yeux auraient pu feindre et ne m’abuser pas. Ils pouvaient me nommer l’auteur de cet outrage. »).A la fin de la réplique de Britannicus, Junie lui coupe la parole une deuxième fois pour se justifier (« Il fallait me taire, et vous sauver. »). Junie explique que tout ce qu’elle a fait c’était par amour, que l’auteur de sa souffrance c’est Néron. Britannicus reconnaissant ses tords se jette à genou devant Junie (Quand pourrai-je à vos pieds expier ce reproche ?).
II-
Néron est omniprésent pendant cette entrevue. Cette entrevue n’est qu’un piège mis en place par Néron, pour les laisser se voir une dernière fois avant que Britannicus ne meure. Britannicus et Junie ne se doutant de rien continuées leur discussion, jusqu’au moment ou Britannicus se mets à genou devant Junie et signe son arrêt de mort. Néron qui attendait dans l’ombre le moment importun pour sortir, le trouva Junie voyant Néron sortir de l’ombre s’exclama « Hélas ! votre rival s’approche.».
L’amour de Junie est Britannicus est menacé. Depuis la nuit qui a précéder le lever de rideau, Junie est prisonnière de Néron. Plus grave, Néron qui ne connaissait pas la jeune fille s’est