VALROFF
Alexandre
L1 Droit

INSTITUTIONS ADMINISTRATIVES ET JUDICIAIRES :

Dissertation : Décentralisation, déconcentration et centralisation :

Remarques :

« La France a eu besoin d’un pouvoir fort et centralisé pour se faire, elle a, aujourd’hui besoin d’un pouvoir décentralisé pour ne pas se défaire ». François Mitterand le 15 juillet 1981. Les différents États unitaires mondiaux ont dus mettre en place des modes d’organisation capables d’éviter le despotisme de leurs administrations. On trouve deux grands principes d’organisation au sein de pays, comme la France ou encore le Royaume-Unis, qui ont une structure dite d’ « État unitaire » à savoir la décentralisation et la centralisation. La centralisation revêtit, d’un point de vu technique, deux formes : la concentration, qui est impossible à utiliser dans la pratique car elle rassemble au siège du gouvernement l’ensemble des autorités, et la déconcentration. Ces différentes notions ne sont pas incompatibles entre elles. Pour preuve, on trouve en France une partie de l’Administration qui est centralisée, une autre qui est décentralisée et enfin une dernière qui est déconcentrée. L’intérêt du sujet est de montrer quelle est la forme d’État la plus adapté à la gestion des différentes administrations qui compose un État. C’est pourquoi nous pouvons poser la question suivante : « Existe-t-il un modèle d’organisation assez performant pour permettre une juste administration des États ? » Par conséquent, après avoir étudié une première proposition de système d’administration en la présence de l’État centralisé ( I ), il conviendra de montrer que les modèles de déconcentration et de décentralisation, bien que différents, sont des systèmes nettement plus efficace ( II ).

I/ Une première proposition de système d’administration : l’État centralisé :

Afin de comprendre en quoi consiste la notion de centralisation, il est important de donner quelques éléments de définition ( A ), avant de caractériser