L’épreuve de culture générale pour Les concours aux écoles de commerce exclut toute banalité et généralité. Elle requiert des savoirs et des points, de vue multiples. De même, rester prisonnier d’un seul point de vue érigé en absolu, c’est faire preuve du manque de culture de celui qui n’a jamais été ouvert à et par la culture. La culture, en tant que formation de l’esprit, permet de discerner, de mettre en perspective, et procède par questionnement, par interrogations qui témoignent d’une pensée qui doute — étape préalable au savoir. Afin de poser les « bonnes questions », il est nécessaire de développer des connaissances. Certes, La dissertation ne saurait être un empilement de théories, une « visite de musée », une collection de points de vue. Mais c’est en proximité à des débats et des points de vue posés en histoire des idées que l’étudiant doit dégager sa propre démarche. C’est pourquoi des difficultés de méthode soulignent souvent l’insuffisance de contenu. Le libellé d’un sujet doit susciter de multiples ouvertures à l’issue de son analyse formelle, il doit être encore plus travaillé à la Lumière de l’histoire de la philosophie et des idées. Les correcteurs attendent donc une bonne maîtrise du thème, des problématiques et des textes importants qui y sont liés, Il est nécessaire de maîtriser quelques oeuvres complètes essentielles, et de savoir utiliser des références précises dans la mesure où toute référence tient une place importante dans le mouvement de l’argumentation qui progresse alors par recoupement, association d’idées et analyse des concepts mis en oeuvre. Sans être allusive, la référence doit être exposée en quelques lignes explicites et significatives d’une certaine ampleur, en excluant toute présentation exhaustive ou narrative d’une demi-page... Pour éviter de donner à la dissertation de culture générale l’allure d’une «visite de musée », il convient d’éviter de commencer les paragraphes en écrivant: Pour Platon..., Pour