Dissertation droit constitutionnel
Laurent Gbagbo sur RFI: “J’ai naturalisé plus d’étrangers qu’Houphouët”
| © Abidjan.net par Emma
Jeudi 27 mai 2010. Abidjan, Palais des congrès de l`Hôtel Ivoire. Cérémonie d`ouverture. Photo: le président Laurent Gbagbo, lors de son allocution |
En marge aux Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, (BAD) qui se sont tenu les 27 et 28 mai dernier dans la capitale ivoirienne, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo a accordée une interview à Radio France International (RFI). Il s’est prononcé sur toutes les questions brûlantes de l’heure et même celles d’ordre général. Cet entretien a été diffusé hier sur RFI dans la tranche horaire de l’émission ‘’Le Débat africain’’. Pour leur caractère hautement manipulateur, nous vous proposons l’intégralité de ces échanges.
RFI : Nous sommes ici dans le cadre des Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD). Assemblées qui se tiennent à Abidjan sept ans après le déménagement de la BAD à Tunis. Quel sens cela a pour vous? Vous avez dû entendre que le président de la BAD a voulu vous donner un coup de pouce juste avant les élections?
Laurent Gbagbo: Pourquoi on ne me donnerait pas de coup de pouce à moi. Non ! Ce n’est pas cela qui est essentiel. Ce qui l’est, c’est que beaucoup de personnes n’avaient pas envie de venir à Abidjan et en Côte d’Ivoire depuis que nous sommes là. Ils sont tous venus parce que nous avons eu un record de participation. On a préparé des Assemblées-là en tablant sur au maximum 1500 personnes. Et là, on en est à 2200. Il y a des raisons purement bancaires, mais aussi des raisons extra-bancaires. Il y en a qui voulaient voir l’état de la Côte d’Ivoire pour voir si la situation se normalise. Et nous sommes fiers de les accueillir. La ville d’Abidjan n’est pas plus dangereuse que beaucoup d’autres villes après la guerre.
RFI: Donc pour vous, c’est une façon de montrer au monde que la Côte d’Ivoire est fréquentable?
L.G: C’est pour montrer au