Carole Bride, 20/03/2015

Dissertation

« C’est la société d’autrui qui enseigne à l’homme ce qu’il sait. »
— Euripide

Il y a quelques années, j’ai vu un film qui m’a marqué et fait réfléchir. L’histoire raconte l’aventure d’un jeune homme intelligent et très bien intégré dans une famille ordinaire qui, exacerbé par la société dans laquelle il vit, décide de partir seul parcourir le monde pour se découvrir lui-même, sortir de cette espace qui l’étouffe. Il pose donc une problématique très actuelle qui peut être résumée ainsi : Est-ce l’environnement communautaire imposé par les autres (toute personne ou groupe excepté soi-même) qui apprend à l’individu ce qu’il doit savoir, ce qu’il est et ce qu’il doit être ?

Cependant, même si ce thème est très contemporain, un auteur tragique grecque « Euripide » avant même l’an 0 écrivait déjà ceci : « C’est la société d’autrui qui enseigne à l’homme ce qu’il sait. ».

Les gens qui nous entourent aurait donc tant de pouvoir sur nous ? Est-il possible d’échapper à cette pensée unique ? Voilà les deux idées principales qui vont nous intéresser. Rendez-vous en fin de texte pour une conclusion après cette thèse et cette anti-thèse.

La construction intellectuelle d’une personne se construit avec son entourage proche.

L’apprentissage est fait d’imitation et de mimétisme. Tout notre savoir est donc acquis grâce à celui des autres, c’est comme cela qu’un individu ce construit et évolue dans son existence.

Si l’on prend un bébé, c’est en regardant à travers ses parents qu’il appréhende le monde. Pour réussir à se développer et à réaliser des actions qui le rendront de plus en plus autonome, un enfant doit se baser sur les gestes de ces géniteurs, les voir plusieurs fois pour les reproduire et apprendre.
On peut remarquer d’ailleurs souvent qu’un gamin la même gestuelle ou les mêmes tics qu’une ou plusieurs personnes de sa famille. Chaque humain est donc à la base un mélange entre toutes les personnes qui l’élèvent.

À l’âge