Dissertation explicative - adolphe
L’attitude égoïste d’Ellénore engendre sa souffrance et sa colère. Elle se rend compte de l’inutilité de ses sacrifices, ce qui mène à sa grande souffrance. Dans son récit, Benjamin Constant écrit: « Adolphe, me disait-elle, pourquoi vous acharnez-vous sur moi? Quel est mon crime? De vous aimer, de ne pouvoir exister sans vous. Par quelle pitié bizarre n’osez-vous rompre un lien qui vous pèse, et déchirez-vous l’être malheureux près de qui votre pitié vous retient. » Ellénore se questionne continuellement pour essayer de déterminer ce qu’elle aurait dû faire pour lui plaire. En faisant ceci, elle révèle à Adolphe la souffrance qu’il lui a causée. En tenant compte de ses questions sans solutions, elle réussit à exprimer son chagrin en écrivant, « vous regretterez ce cœur dont vous disposiez, qui vivant de votre affection, qui eût bravé mille périls pour votre défense, et que vous ne daignez plus récompenser d’un regard. » Les périls auxquels elle fait référence sont l’accumulation de ses sacrifices, par exemple en refusant de prendre ce que le comte lui avait offert.
Malgré tous ses sacrifices, l’amour n’est toujours pas réciproque, ce qui provoque sa colère. Elle illustre sa frustration envers Adolphe en lui posant la question suivante: « faut-il donc que je meure, Adolphe? Eh bien, vous serez content. » Ceci est une hyperbole qui indique l’ampleur de sa colère. Ellénore se sent si négliger par Adolphe qu’elle croit que sa mort le rendra heureux. Encore une fois, elle aborde le sujet de la mort en utilisant une métaphore. Constant écrit, « que tant d’amour ne saurait désarmer. Vous ne me la donnerez pas, vous me ferez languir dans les larmes, vous me ferez mourir à vos pieds. » Cette métaphore compare son cœur avec un objet inutile dont Adolphe ne s’en sert plus. La non-réciprocité de ses efforts persistants incite l’irritation d’Ellénore. Sa rage est exposée à l’aide de la phrase suivante: «Tous les projets que je propose,