I-
La fable est un récit plaisant fluide et innovant. Ces fables sont inspirées par des modèles antiques. La fontaine innove ces textes en y donnant un aspect poétique. Pour cela il compose des vers hétérométriques accompagnés de rimes ce qui change d’Esope et Phèdre pour la Cigale et la Fourmi. La fable devient alors plus envoûtante. De plus la Fontaine, met en scène des animaux et invente des noms humoristiques pour ses personnages dans un côté enfantin accessible à tous à travers l’originalité des rencontres, comme dans le Loup et l’Agneau. Cela facilite la représentation de soi-même à travers un bestiaire. Enfin, on remarque la présence de dialogues dans ses fables pour créer une dynamique et un rythme. La Fontaine utilise des vers très courts pour créer un effet de surprise, quelquefois avec des rimes comme dans le Rat de ville et le Rat des champs. Il s’amuse aussi et fait un jeu de questions/réponses et insiste sur la ponctuation.

II- La fable est un récit instructif qui vise à éduquer. Dans les fables, la morale doit normalement donner une leçon au lecteur pour lui apprendre ce qu’il doit ou ce qu’il ne doit pas faire. Mais, dans certaines fables, La Fontaine ne respecte pas ce principe soit il ne propose pas de morale, c’est par exemple le cas dans La Cigale et la Fourmi, soit il propose une morale qui n’est pas morale. Parfois, au lieu de donner une leçon il fait un simple constat sur les hommes sans apprendre au lecteur comment il doit agir. La fontaine veut nous transmettre le savoir il défend la valeur éducative. Ces fables demandent beaucoup de réflexion, d’intelligence et de culture. Elles ont des sens multiples et parfois cachés. La plupart de ces fables ont une morale implicite, comme les deux Mulets. Les lecteurs sont variés, les adultes mais aussi les enfants, on leur enseigne les fables depuis très longtemps. De plus, la morphologie des animaux et leur comportement servent à leur attribuer un caractère et une fonction