Pour commencer, dans le recueil Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud, nous pouvons remarquer facilement quelle est la perception de l’écrivain par rapport aux différents métiers. Selon la manière dont Rimbaud écrit, il nous donne l’impression que la majorité des professions sont considérées plus importante qu’elles ne devraient l’être. De plus, d’une façon sarcastique tel que : « Ô, pour ces Ouvrier charmants / Sujets d’un roi de Babylone » (p.193) Ce poète nous montre qu’il a l’impression que son travail est considéré inférieur aux autres. Sachant tout au long de ce recueil que l’écrivain n’aime pas les métiers distincts, cet extrait nous dévoile donc une antiphrase. Rimbaud a plutôt l’impression que les poètes sont sous-estimés, mais qu’ils devraient être apprécié pour ce qu’ils font. Évidemment, souhaitant lui aussi devenir un grand homme poétique, il se sentira révolté que son travail soit perçu comme étant d’un bas niveau. Pour ce fait, il utilise un vocabulaire péjoratif comme lorsqu’il affirme : « J’ai horreur de tous les métiers. Maîtres et ouvriers, tous paysans, ignobles. La main à la plume vaut la main à charrue. –Quel siècle à mains. –Je n’aurai jamais ma main. » (p.178) Les mots « horreur » ainsi que « ignobles » sont de connotations défavorables ce qui amène à comprendre que Rimbaud éprouve une déception envers ses contemporains puisqu’il souhaiterait que ceux-ci perçoivent la poésie comme n’importe quel autre métier. C’est donc à l’aide d’antiphrases et d’un vocabulaire péjoratif qu’Arthur Rimbaud nous montre sa consternation envers sa profession de poète par rapport à celle des autres paysans.

Par la suite, l’écrivain sent que ses contemporains le perçoivent d’une façon particulière. Il va même jusqu’à croire que ceux-ci sont de races supérieurs à la sienne. Cette perception est décrite au moment où il dit : « Il m’est bien évident que j’ai toujours été race inférieure. Je ne puis comprendre la révolte. Ma race ne se souleva jamais que