Dissertation français
Les écoles ont été toujours considérées comme des institutions luttant contre l’ignorance. Mais les recherches montrent qu’un grand nombre d’élèves « décrochent » de leurs études et sortent du système éducatif sans aucun diplôme. Est-ce que tous ces adolescents n’ont tout simplement pas les capacités intellectuelles pour en obtenir un, ou il y a d’autres raisons pour leur échec ? Le questionnement a déjà trouvé quelques réponses : le passage de CM2 en 6ème, les difficultés familiales, les problèmes de santé, l’absentéisme, la concurrence de la sociabilité de quartier etc. Alors, que faudrait-il faire pour diminuer les chiffres ? Toute la société doit être responsable pour ces jeunes et en tenir compte. En conséquence il faut agir dans tous ses sphères : depuis la famille, par les enseignants et les camarades de classe, jusqu’aux assistants sociaux et le gouvernement.
Aujourd’hui, dans nos sociétés développées, la scolarité est devenue, dans presque tous les milieux, la tâche essentielle des enfants : on demande d’abord à un enfant de « bien travailler à l’école ». Le plus souvent, même, on ne lui demande que cela. Le travail scolaire est ainsi devenu sa plus importante source de reconnaissance, et presque la seule. L’échec scolaire, pour ces jeunes enfants fragiles, est particulièrement accablant, et très difficilement évitable par leurs propres forces. C’est là le rôle de la famille pour les aider ou accentuer le control. Si l’enfant se sent menacé par le milieu extérieur, le comportement agressif de ses camarades de classe ou les enseignants, les parents doivent réussir à le convaincre, sans le gâter, dans ses propres forces et capacités et dans leur soutien physique et psychologique. Une fois rassuré, l’enfant aurait moins de difficultés pour confronter ses peurs et les surmonter. En revanche, c’est très important que l’enfant sache à obéir à ses parents, non pas menacé d’une