Dissertation

« La tolérance ne devrait être qu’un état transitoire. Elle doit mener au respect. Tolérer, c’est offenser. » Goethe

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » Voilà ce que nous dit le premier article de la déclaration universelle des droits de l’homme. Le respect fait partie des droits primordiaux de l’être humain. Pourtant de nos jours, la doxa le perçoit différemment. Le respect se mérite et seulement par un comportement jugé acceptable. Il faut tout de même relever dans l’article cité que cette égalité ne peut exister que dans un esprit de fraternité. Tout cela renvoie au respect, où ces deux concepts l’égalité et la fraternité, se rejoignent pour n’en faire qu’un. Dans la même thématique nous retrouvons la tolérance qui elle aussi actuellement, doit se mériter puisqu’elle est liée au respect. Cependant, au sein de la société actuelle, ce droit de l’homme a de plus en plus de mal à se faire une place.
A ce sujet, Johann Wolfgang Von Goethe, allemand né en 1749 à Francfort et homme des lumières, aussi bien scientifique, poète que romancier, met en relation deux concepts : la tolérance et le respect. Ces deux termes sont, d’après l’avis communément admis, liés et positifs. En revanche, Goethe, voit la tolérance comme un concept négatif et incomplet. Ainsi le respect est admis, comme le résultat de l’évolution de la tolérance. Il est alors le but final recherché.
Sur cette citation, différentes questions se présentent à propos de cette déclaration de Von Goethe : Pouvons-nous de nos jours dissocier la tolérance et le respect ? L’individu nécessite-il le respect en plus de la tolérance? Est-on obligé de passer par la tolérance pour respecter ?

Dans la première question, dès notre plus jeune âge, on nous enseigne la tolérance et le respect, et on oublie souvent de relever leur vrai sens ce qui