ADAPTATION CINÉMATOGRAPHIQUE : DISSERTATION
« JE VAIS BIEN NE T’EN FAIS PAS »

Depuis l’apparition du cinéma et de ses techniques, plusieurs réalisateurs ont tentés d’adapter au mieux les grands romans déjà publiés. Le film de Philippe LIORET « Je vais bien ne n’en fais pas », sorti en 2007, est-il une bonne adaptation cinématographique du roman d’Olivier ADAM paru la même année ? Il n’y a pas de définition exacte d’une adaptation cinématographique réussie. Cependant une adaptation réussie ne reproduit pas telle quelle l’histoire du livre avec tous les détails. Chacun perçoit les personnages et les décors du roman comme il l’entend. L’adaptation ne doit pas être exhaustive ou une simple transposition du roman, mais elle doit compléter et enrichir l’œuvre écrite en portant sur elle un autre regard. Le roman peut être modifié, voir réécrit, mais l’œuvre cinématographique ne doit pas le caricaturer, le dénaturer ou le falsifier. L’adaptation doit rester fidèle au livre. Le réalisateur de l’adaptation doit mettre en lumière une caractéristique du livre qui l’a marqué. Une adaptation n’est jamais totalement réussie. Il y a toujours une ou plusieurs choses qui font que certains détails échappent aux scénaristes et acteurs. On a plus facile de se représenter le temps dans les films que dans les livres grâce aux flash-back et aux ellipses. Ainsi, on remarque dans le film qu’il y a certaines scènes rajoutées ou supprimées par rapport au livre. Certains noms changent comme celui de l’actrice principale du livre, Clara, renommée Lili dans le film. Ce nom a permit de découvrir un nouveau groupe de musique, Aaron dont la chanson Lili est la plus connue et a servie comme musique de générique au film. Certaines séquences ne sont pas en accord comme le fait que Clara (Lili) et son frère soient jumeaux dans le livre et uniquement frères et sœurs dans le livre ou encore l’arrivée de Lili après sont voyage en Espagne et son travail au Shopi. Le réalisateur s’imprègne de