Préface cours de Français :
Un long dimanche de fiançailles

Avant de lire la première page de mon roman, je tiens à vous apporter de nombreuses précisions.
Un long dimanche de fiançailles est en quelque sorte un hommage que je rends à mon grand père, ce héros. Lorsque je n’étais qu’un enfant, le vieil homme prenait du plaisir à me raconter ses histoires vécus au front. Il énonçait avec force la bêtise de la guerre, et ses péripéties me touchaient éperdument. Ils me donnaient parfois quelques détails sur la rude vie mené par les soldats dans les tranchées, les insomnies, la peur … Je me suis créer des sortes de films qui me donnait la sensation d’y être, avec, la vision d’un enfant rêveur, bien entendu. Mais un élément m’a ému en particulier, celui de la tristesse des hommes, qui les menait jusqu'à la mutinerie. Je pense que c’est la principale cause de ce roman. J’avais réellement besoin de m’exprimer à ce sujet et de pouvoir partager mon ressenti à travers le votre. Mais mon livre ne parle pas uniquement d’événements tragiques, c’est aussi l’histoire de la détermination et l’entêtement d’une femme éperdument amoureuse de son tendre, parti au front. Je me suis dit qu’un roman ne parlant que de belligérance serait assez difficile à lire et, qu’à cela, je pourrais y ajouter une touche attendrissante. La jeune femme que j’ai choisi de vous présenter à un nom fort et tendre à la fois : Elle se prénomme Mathilde. Mathilde était le nom de ma tante. J’ai toujours éprouvé un fort sentiment de respect envers cette femme qui était d’une beauté éblouissante et d’un fort tempérament. Mon personnage, lui ressemble considérablement. Mais ma création, va elle réaliser des actions qu’elle n’aurait jamais pensé pu faire. En écrivant, je me suis identifié à elle et son parcours, je pensais à ce que j’aurais pu faire s’il m’arrivait la même tragédie. Mais parviendra –elle à ses fins ? Une dernière chose, avant de vous laisser entamer la lecture de cette histoire, à