Tout d’abord, des thématiques sont présentes dans chaque conte québécois pour les caractériser des autres contes. La religion, qui est la thématique principale de La chaise du maréchal, est présente tout au long de l’histoire et est l’une caractéristique importante de ce conte. Dans la première partie de l’histoire, une confrontation entre Dieu et le Diable est présente: « en bas de l’église […] Qui donc avait mis en déroute le diable, y perdant son argent et sa chaise volante, sans emporter pour autant l’âme qu’il venait d’acheter? » (p.46, l.5-8) Le champ lexical, « église, diable et âme », de cette citation démontre clairement que la religion est présente. De plus, à cette page, le Diable représentant le mal et Dieu représentant le bien, veulent tous les deux prendre possession de l’âme de Jean Goupil. Dans la même optique de démontrer que La chaise du maréchal ferrant possède les caractéristiques du conte québécois, chaque partie de cette histoire finie bien. Effectivement, la thématique du goût du rire est présente à la toute fin lorsque le diable « put se mettre au jardinage, lequel devint peu à peu son unique passion. » (p.166, l.8-9) Cet extrait montre clairement la ridiculité de la chose, le Diable, maître de l’enfer, l’être redouté de tous les croyants, finit par devenir qu’un simple jardinier et se fait passer pour le frère de Tinamer, ancien combattant. La chaise du maréchal ferrant répond donc aux thématiques qui caractérisent le conte québécois avec la présence de la religion, du bien et du mal, du goût du rire ainsi qu’une fin qui se termine bien. En second lieu, La chaise du maréchal ferrant est un conte qui émane des milieux populaire. En effet, il y a peu de scènes qui se passent dans des milieux urbains et de plus, il y a beaucoup d’énumérations de villages lointains. Lors de la première partie du conte, Jean Goupil voyage énormément à travers le Québec en « fournissant les marchands du Bas du fleuve et du Golfe, ce qui ne l’empêchait pas