Dissertation : la liberté est-elle plus qu'un caprice ?
La liberté est, si on la définit d’une manière générale, un pouvoir de faire ou de ne pas faire. C’est ce qu’on appelle le libre arbitre, capacité à être le propre principe de ses actions, sans être contraint par rien d’extérieur à nous. Nous réclamons et revendiquons souvent notre liberté en souhaitant pouvoir faire ce que nous désirons. Les hommes semblent donc avoir un goût pour la liberté. La liberté pourrait, en ce sens, se rapprocher du caprice. Ce dernier est un goût pour quelqu'un ou quelque chose, une volonté subite qui vient sans aucune raison. Ce qui nous a conduits à identifier la liberté à un caprice est cette idée selon laquelle la liberté consiste à faire ce qu'on a envie de faire Néanmoins, qualifier la liberté de caprice semble impliquer un jugement de valeur. En effet, lorsqu'on dit d'un souhait qu'il n'est qu'un caprice, on considère alors qu'il est sans importance, qu'il est de l'ordre du superflu. Le caprice est un désir, une volonté subite, irréfléchie et passagère.
Ainsi, peut-on dire que la liberté est de l’ordre du souhait ? La liberté est-elle plus qu’un simple caprice ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons donc dans une première partie que la liberté est de l’ordre du caprice, puis nous verrons dans une deuxième partie que la liberté repose sur des actes réfléchies avant de résoudre la problématique posée.
Par définition, un prisonnier n'est pas libre. En effet il n'a pas la possibilité d'agir comme il le souhaite. Son emprisonnement est une contrainte qui s'exerce sur sa liberté, notamment sur sa liberté de mouvement. Être libre, ce serait donc pouvoir agir sans contraintes. Or, pour agir il faut vouloir. Être libre, ce serait donc faire ce que l'on veut.
Selon l’opinion commune, être libre traduit le fait de faire ce qu’il nous plait, faire ce que l’on désire. Nous réclamons et revendiquons souvent notre liberté en souhaitant pouvoir faire ce que nous désirons. Les hommes