Dissertation : les réécritures
Les différents types de réécriture existent depuis que l’homme sait écrire. Réécrire signifie écrie une nouvelle fois un texte en le modifiant ou non. Son opposé, l’innovation, exprime le fait d’introduire quelque chose de nouveau dans un système établi. Nous pouvons nous demander si la réécriture qui est une copie presque parfaite ne peut pas mener à la nouveauté et à l’innovation. Ainsi, Michel Tournier a dit lors d’une interview : « Je suis comme la pie voleuse. Je ramasse à droite et à gauche tout ce qui me plaît pour l’entasser dans mon nid. » Face à cette citation, nous pouvons chercher à savoir si la réécriture permet l’innovation. Nous aborderons en un premier lieu, le fait que la réécriture est tout d’abord une copie. Et en un second lieu, que la nouveauté et la création sont permises.
Dans un premier temps, nous pouvons dire qu’une réécriture est dans sa définition une copie presque parfaite. Cette dernière vient du fait que les auteurs, avec leur vécu, leur culture littéraire vont être influencés dans leur œuvre. Certains décident même de « ramasser ce qu’il lui plaît », notamment Michel Tournier. Ce dernier a « pillé », c’est inspiré de Leibniz, de Flaubert et bien sûr d’Alain Fournier dont il a repris, pour le roi des Aulnes, l’histoire de la bataille des écoliers, en couple cavalier monture, dans le Grand Meaulnes. Michel Tournier n’est pas le seul à emprunter quelques fait dans les textes des autres, puisque certains recopient leur propre œuvre en changent seulement le genre. C’est ce qu’a fait Alexandre Dumas lorsqu’il a transposé son œuvre la Dame aux Camélias dans le genre dramatique. Son roman était composé de beaucoup de dialogue, l’auteur a donc pu l’adapter dans le genre théâtral. Toutes ces transpositions, ces copies, sont aussi occasionnées par des contraintes. Ces dernières sont imposées puisqu’il faut garder l’intrigue, les personnages, la syntaxe ou les règles liés au mouvement choisi. Par exemple,