Dissertation nationalite des firmes
Introduction.
Le conglomérat GE participe à travers 36 filiales, dans l’économie de 142 pays, d’origine américaine, et son siège social est au Etats-Unis, est-il américain ? Il est aussi canadien, et compte plusieurs nationalités dans la liste de ses actionnaires. L’OREAL est-il toujours français, alors que plus de 23% de son capital est détenu par Nestlé ? Encore un autre agroalimentaire Suisse, malgré sa présence et son influence dans 86 pays à travers ses 447 usines. Dés lors la question sur la nationalité de ses firmes dont les intérêts dépend plus de l’international que du national, devient légitime.
Jusqu’à la 2nd guerre mondiale, ce problème ne se posait pas, les entreprises avaient bien la nationalité juridique de leur siège social, mais avec l’ouverture commercial et l’amorcement de la mondialisation, les firmes ont dût suivre des stratégies de croissance adaptées à chaque fois au contexte du processus de mondialisations, qui les ont conduit à s’internationaliser, devenant alors des multinationales, ce qui est en contradiction avec la nationalité. Ceci dit, Microsoft reste américain, et L’OREAL sonne français quand même. Pour voir comment la mondialisation a modifié ce concept de nationalité, nous allons définir la mondialisation (A) et ses différentes phases, à savoir l’ouverture commerciale (I), l’internationalisation de la production II) et en fin la globalisation (III). A chaque phase correspond un mode de mondialisation qui sera traité en sous partie a, b, c. Nous analyserons par la suite l’évolution du concept de nationalité (B) suivant les 3 modes de mondialisation.
A- Mondialisation
Après la 2nd guerre mondiale (1945), débute une époque de forte croissance, qui sera appelée plus tard par l’économiste français jean Fourastié `les trente glorieuse` animée par le besoin de reconstruire et de vivre. Le moteur étant le libre échange, la