En prenant appui sur ce texte de Zola (« L'assomoir » p.348) et sur d'autres extraits de romans du XIXe siècle, vous vous demanderez s'il est possible de rendre compte de scènes historiques et de réalité sociale sans adopter un registre particulier, modifiant ainsi le parti pris réaliste. Vous utiliserez aussi les textes de Maupassant (« Aux champs » p. 134), de Flaubert (« L'éducation sentimentale » p. 343) et les textes théoriques (« Le roman expérimental » p. 349, « Préface de Pierre et Jean » p. 354).

Introduction Lorsqu'on lit des textes d'auteurs comme Flaubert, Maupassant ou même Zola, on se rend vite compte que les écrivains Naturalistes et Réalistes du XIXe siècle laissent transparaître malgré eux leurs avis personnels au travers des textes qu'ils écrivent. C'est pour cela qu'en prenant appui sur des extraits de romans du XIXe siècle, «nous nous demanderons s'il est possible de rendre compte de scènes historiques et de réalité sociale sans adopter un registre particulier, modifiant ainsi le parti pris réaliste». En résumé nous nous poserons la question de savoir s'il est possible de voir de manière objective la réalité sociale et politique dans les écrits des romanciers Naturalistes et Réalistes. Pour cela nous étudierons dans un premier temps la part d'objectivité chez ces écrivains en parlant de leur implication dans leurs propres récits puis le fait qu'ils écrivent ce qu'ils veulent voir réalisé pour enfin voir que le réalisme pousse à l'objectivité. Puis dans un second temps nous verrons ce qui amène les auteurs du XIXe siècle à être subjectifs, comme par exemple l'influence qu'à leur milieu sur eux, le fait qu'ils se doivent de nous donner leur avis ou encore pour finir le fait que la subjectivité altère l'Histoire dans les romans Réalistes. I. La part d'objectivité chez les écrivains Naturalistes et Réalistesa) Un reflet de leurs penséesPour commencer, l'objectivité chez les auteurs Naturalistes et Réalistes vient du fait que